Bienvenue sur mon blog. Derrière ce titre se cache l’ébauche de d’un blog je ne suis pas en dépression ! Je surfe sur les hauts et les bas d’une vie difficile. Se travestir n’est donc pas un problème supplémentaire et encore moins une névrose mais une réelle opportunité de partir à la découverte de moi-même
et des autres pour cela j’ai fais se blog comme un journal et une aide a ma travestir. Mais je tiens à préciser les choses, néanmoins. Cet espace du net ne contiendra pas d’informations sur les traitements hormonaux substitutifs, pour la simple et bonne raison que je ne suis pas la bonne personne pour en parler. Ni de chirurgie esthétique ou d’opération visant à changer de sexe,
d’ailleurs, pour la même raison : je n’y connais absolument rien. Je préfère éviter de vous envoyer de mauvaises pistes pour éviter les pancartes, en bas de chez moi, « à mort Aline » !
De temps en temps, je posterai quelques clichés de ma personne, pour flatter mon ego, et c’est normal : c’est mon blog, après tout. En attendant, amusez-vous bien !
Se travestir
1. Travesti ou Travestissement
Le travestissement est l’action de se travestir, ce l’acte qui consiste à porter les vêtements associés en général à un autre genre sexuel dans une société donnée.
2. Étymologie
Synonyme de déguisement composé à partir du préfixe latin trav- signifiant « déplacer » et du radical de vêtement. Le terme désigne à l'origine l'usurpation d'identité par le port de vêtements n'appartenant pas à ses fonctions ou à son genre, que ce soit dans un but festif ou de tromperie.
On parle, de nos jours, de drag queen quand il s'agit d'artistes ou performers à l'apparence féminine volontairement exagérée dans un but festif (Queen, reine en anglais désignant péjorativement les gays, DRAG étant l'acronyme de Dressed As a Girlsignifiant Habillé comme une Fille désignant depuis l'époque Élisabéthaine, les comédiens spécialisés dans les rôles féminins).
En anglais, le travestissement est appelé cross-dressing (litt. habillement croisé).
3. Utilisation
Quasiment toutes les sociétés humaines à travers l'histoire font une distinction entre les genres masculin et féminin par le style, la couleur, ou le type de vêtement que les individus portent, et ont un ensemble de normes, opinions, ou même de lois définissant quel type de vêtements est approprié pour chaque genre.
Le travestissement, parce qu'il va à l'encontre de ces normes, peut être considéré comme une attitude transgenre. Toutefois, ce n'est pas systématique ; une personne qui pratique le travestissement ne s'identifie pas nécessairement à un genre différent de celui qui lui a été attribué à la naissance.
Il peut être considéré comme un simple jeu, sexuel ou non, la réalisation d'un fantasme, un acte politique de revendication au droit à la différence ou à l'indifférence.
Le terme « travestissement » désigne l'acte de s'habiller avec des vêtements du genre sexuel opposé, indépendamment de l'identité sexuelle et de l'orientation sexuelle, les adeptes du travestissement sont d'ailleurs majoritairement hétérosexuels. Souvent confondus, travesti et transsexuel ne sont pas synonymes, car bien que le travestissement soit l'étape habituelle du parcours pour assumer sa transsexualité, il n'implique pas forcément la volonté de changer de sexe. L'appellation de trav(esti) ou le rappel de son genre initial étant reçu par certains transsexuels comme la pire des insultes car marquant un refus de compréhension de leur état. Certaines personnes associent systématiquement le travestissement au transgendérisme, à la sexualité, au fétichisme sexuel ou à l'homosexualité.
Toutefois, dire d'une personne que c'est un travesti suggère que le travestissement qu'il pratique est habituel et ainsi ce terme peut être employé comme impliquant un transgendérisme.
Nombreux sont les travestis qui ne désirant pas sortir de l'anonymat, préfèrent se transformer exclusivement dans le cadre de l'intimité, comblés par le simple plaisir de pouvoir incarner momentanément la personne de leurs rêves ou de leurs fantasmes, commençant d'abord par se vêtir en empruntant des vêtements à leur entourage, se déguisant chez eux, volets fermés, puis tentent timidement l'expérience de la sortie d'abord nocturne, afin de tester la crédibilité de leur apparence, tel le cinéaste hétérosexuel Ed Wood, dépeint par Tim Burton dans le film éponyme, qui, dans la vie quotidienne, portait des sous-vêtements féminins sous ses vêtements d'homme. En situation de stress, le port d'une tenue féminine complète lui rendait sa contenance.

4. Différents travestissements
Il y a de nombreuses sortes de travestissements, et de nombreuses raisons pouvant mener une personne à le pratiquer. Les hommes comme les femmes peuvent pratiquer le travestissement afin de masquer leur identité réelle. Certaines personnes pratiquent le cross-dressing pour leur confort personnel ou pour des raisons esthétiques. Elles ont une préférence pour un style de vêtements qui est associé uniquement au sexe opposé. Dans ce cas, leur travestissement peut être ou ne pas être apparent. Certaines personnes pratiquent le travestissement dans le but de choquer ou de défier les normes sociales
Des troupes de théâtre composées de membres d'un seul sexe comportent souvent des acteurs pratiquant le travestissement afin de pouvoir interpréter des rôles écrits pour des membres de l'autre sexe. Le travestissement scénique, particulièrement l'image d'hommes portant des robes, est souvent utilisé pour créer un effet comique. En anglais, drag est une forme particulière de spectacle artistique basée sur le travestissement.
Un drag queen est un homme qui joue un rôle de personne exagérément féminine, dans un costume sophistiqué souvent constitué de robes très voyantes, de bottes très hautes, d'énormément de maquillage et d'une longue perruque. Un drag queen peut imiter des rôles de femmes célèbres, de pop-stars ou, comme RuPaul, jouer son propre rôle de femme excessive.
Un drag king est une femme qui joue un rôle exagérément masculin, ou qui imite un acteur ou un chanteur. Certains transsexuels FtM peuvent aussi se désigner comme des drag kings, bien que cet usage soit considéré comme imprécis par certains. Au cours de l'histoire, certaines femmes, comme Catalina de Erauso, ont pratiqué le travestissement afin d'accéder à des emplois exclusivement masculins, ou presque, tels que les carrières militaires. De la même façon, certains hommes ont pratiqué le travestissement afin d'éviter le service militaire.
Les personnes transgenre en transition ou ayant complété leur transition ne sont en général pas considérées comme accomplissant un travestissement. Ainsi, un transsexuel qui a achevé sa transition n'est pas considéré comme travesti, à moins qu'il ne porte des habits du genre opposé à celui qu'il s'est assigné par sa transition. On peut considérer de la même façon les transsexuels avant leur opération.
Un fétichiste travesti est une personne (le plus souvent un homme hétérosexuel) qui s'habille avec les vêtements de l'autre genre comme fétiche sexuel. Le terme un der-dressing est utilisé par les travestis de sexe masculin pour décrire le fait de porter des sous-vêtements féminins sous des vêtements masculins. Le célèbre réalisateur de films à petit budget Ed Wood affirmait qu'il portait des sous-vêtements féminins sous son uniforme de militaire durant la Seconde Guerre mondiale.
Certaines personnes pratiquant le travestissement peuvent le faire pour se faire passer pour une personne de l'autre genre, allant jusqu'à reproduire les manières, la façon de parler, et les caractéristiques physiques sexuelles de l'autre genre. On appelle cela « passer » ou « essayer de passer » selon le degré de ressemblance atteint. Une personne se rendant compte qu'une personne pratique en fait le travestissement a, selon la terminologie anglo-saxonne, « lu » (read) cette personne. Il existe des livres et des magazines traitant du travestissement, expliquant comment un homme peut ressembler à une femme.
Parfois, l'un des deux membres d'un couple hétérosexuel peut porter les vêtements de l'autre pour l'exciter. Par exemple, l'homme peut porter les jupes et la lingerie de la femme, et/ou la femme peut porter les caleçons ou divers autres vêtements de l'homme.
D'autres peuvent choisir d'avoir une approche mélangée, adoptant certains traits féminins, et d'autres masculins. Par exemple, un homme peut porter une robe et une barbe. Cette pratique est parfois appelée, selon la terminologie anglo-saxonne, genderfuck.
5. Vêtements
La réelle détermination du travestissement est plutôt sociale. Par exemple, dans les sociétés occidentales, les pantalons sont devenus un vêtement autant féminin que masculin, et le fait pour une femme de porter un pantalon n'est pas considéré comme du travestissement. (Au début du xxe siècle, le Préfet de la Seine Louis Lépine avait émis un décret interdissent le travestissement, qui interdisait le port du pantalon aux femmes, preuve que ce phénomène est récent). Dans les cultures où les hommes portent traditionnellement des vêtements similaires aux jupes comme le kilt ou le sarong, ces vêtements ne sont pas considérés comme féminins, et porter ce genre de vêtements n'est pas considéré comme du travestissement masculin. Ces sociétés se mondialisant de plus en plus, les hommes et les femmes adoptent un style vestimentaire associé à d'autres cultures, plus global.
Il était autrefois tabou, pour les femmes dans les sociétés occidentales, de porter des vêtements associés au genre masculin. Le travestissement est explicitement décrit comme une « abomination » dans la Bible, au livre du Deutéronome (22:5). Ce n'est plus le cas aujourd'hui, et la plupart des femmes occidentales portent des pantalons, des cravates, et des chapeaux masculins. Toutefois, de nombreuses cultures autour du monde interdisent encore aux femmes de porter des pantalons ou d'autres vêtements traditionnellement masculins.
Le cosplay est aussi inclus dans le travestissement, car certaines femmes peuvent désirer s'habiller en personnage masculin, et vice-versa (crossplay). La contention de la poitrine (pour les femmes) n'est pas inhabituelle et est le plus souvent requise pour pouvoir s'habiller en personnage masculin.
Presque partout dans le monde, le fait pour un homme de porter des vêtements traditionnellement féminins est toujours socialement réprouvé, bien que ces vêtements soient acceptés dans certains contextes traditionnels (comme pour le kilt écossais). À l'occasion, on (par exemple, les créateurs de mode) promeut l'acceptation de la jupe comme un vêtement masculin autant que féminin. Les personnes pratiquant le travestissement se plaignent du fait que l'on autorise les femmes à porter des vêtements masculins (des jeans, par exemple) alors que l'on condamne tout homme voulant porter des vêtements féminins.
Bien que la plupart des personnes de sexe masculin pratiquant le travestissement s'habillent en femmes adultes modernes, certaines s'attachent à des sous-cultures impliquant le port de vêtements de petite fille ou anciens et démodés. Certains de ces hommes témoignent qu'ils aiment s'habiller de la manière la plus féminine possible, ainsi ils portent des robes froncées lacées et dotées de rubans, ainsi que des jupons, corsets, porte-jarretelles avec des bas nylon
Utilisant des artifices allant des rembourrages divers aux prothèses amovibles réalistes, en mousse ou en latex, pour se rapprocher de l'esthétique recherchée, sans transformations chirurgicales ou médicales, tel que le souligne parfois l'abréviation NONH signifiant « non opéré(e) ni hormoné(e) » de certaines annonces de rencontre.

6. Difficultés sociales
Les hommes pratiquant le travestissement commencent souvent à porter des vêtements féminins durant l'enfance, portant les vêtements d'une sœur, de leur mère ou d'une amie. S'ils pratiquent le travestissement secrètement et se font découvrir, particulièrement par l'un des membres de leur famille, ils se font en général réprimander et se voient interdire cette pratique, sauf si les parents les laissent faire. Certaines mères affirment qu'elles ont laissé leurs garçons pratiquer le travestissement et que, dans de nombreux cas, ils arrêtèrent d'eux-mêmes devenus plus âgés. Il semble que quand un garçon se voit interdire le travestissement, il essaiera le plus souvent d'arrêter, mais recommencera plus tard. Le même schéma se reproduit souvent à l'âge adulte, quand l'homme se voit confronté à une femme ou une petite amie. Les personnes mariées pratiquant le travestissement ressentent une grande anxiété et culpabilité si leur épouse s'oppose à leurs pratiques. Les personnes pratiquant le travestissement peuvent devenir obsédées par le port de vêtements féminins ou souffrant de TOC, si ce n'est dépendant. Certaines personnes se débarrassent de tous leurs vêtements féminins, une pratique appelée "purging" (la purgation) mais se recréent une collection plus tard.
7. Répression
Dans certains pays, le fait de porter des vêtements de l'autre genre est un délit. Ce fut le cas en France, dans le département de la Seine, par un arrêté préfectoral de Louis Lépine, au début du xxe siècle.
8. Analyses
a. Femmes pratiquant le travestissement
Le travestissement des femmes en hommes se pratique aussi pour des raisons sociales, afin d'assumer plus facilement un comportement « libéré », de séduire d'autres personnes sensibles à l'apparence masculine, d'accéder à des lieux ou fonctions où le machisme prédomine, comme l'aborde le film Yentl de Barbra Streisand dans lequel la protagoniste, se destinant au Talmud, est forcée de dissimuler sa condition pour entrer dans une yeshiva, ainsi que le « mythe » de la papesse Jeanne dans le folklore catholique. Certaines femmes qui aiment se travestir en homme de temps en temps, parfois pour faire des spectacles, s’appellent des drag kings.
Le travestissement des femmes a été moins étudié - ou mieux accepté - que celui des hommes, au cours de l'histoire. Toutefois, il existe de célèbres exemples historiques de femmes ayant pratiqué le travestissement (voir ci-dessous).
Dans les sociétés occidentales modernes, le travestissement chez les femmes est plus difficile à identifier parce que le port de vêtements traditionnellement masculins est devenu socialement acceptable pour les deux genres, laissant très peu de vêtements exclusivement masculins. Une femme peut même porter des chemises, pantalons, sous-vêtements masculins sans que cela soit remarqué ou considéré comme du travestissement, car des vêtements très similaires sont fabriqués pour les femmes.
L'acceptation sociale joue un rôle important dans le faible nombre perçu de femmes pratiquant le travestissement, pour la simple raison qu'il est bien plus socialement acceptable pour une femme de porter des vêtements masculins que le contraire. Ainsi une femme portant des jeans usagés et une chemise de plaid n'attire pas l'attention plus que cela, alors qu'un homme portant une robe et des talons est tout de suite repéré comme pratiquant le travestissement. Depuis la création du mouvement féministe, les femmes sont bien moins tenues d'affirmer leur identité de genre à travers un mode de vie et un code vestimentaire, leur laissant la possibilité d'affirmer leur féminité tout en n'étant pas contraintes à correspondre à l'idéal féminin, comme c'était le cas dans les temps passés. Les hommes quant à eux sont encore soumis à ces contraintes sociales qui existaient avant le féminisme. Ainsi, les hommes doivent correspondre autant (si ce n'est plus) aux mêmes standards de masculinité que dans le passé, et avoir un comportement ne correspondant pas à son genre est pour un homme socialement tabou. Ainsi, la raison pour laquelle il est très difficile d'obtenir des statistiques sur les femmes pratiquant le travestissement est que la limite entre ce qui est du travestissement et ce qui ne l'est pas n'est pas nette, contrairement à celle, bien définie, chez les hommes. Ceci est l'un des nombreux problèmes soulevés par le mouvement masculinise, le pendant masculin du mouvement féministe.
En Albanie, dans la société musulmane traditionnelle du nord du pays, une femme peut « devenir un homme » et s'habiller en tant que tel, en cas d'absence d'autorité masculine, indispensable dans une société traditionnellement patriarcale. Ceci arrive souvent en temps de guerre et surtout du fait du kanoun, le code d'honneur albanais qui impose des strictes règles de vendetta : la loi du Talion impose de venger un meurtre par un meurtre et décime la gent masculine de certaines familles. La femme qui décide de prendre le rôle de pasha, ou chef de clan, revêt des habits d'hommes et est investie de toutes les prérogatives attachées à ce rôle : prier à la mosquée avec les autres hommes du village, porter une arme, gérer la terre, accorder sa bénédiction aux mariages de ses neveux et nièces. Ses obligations sont au nombre de deux : respecter un strict célibat - elle doit être et rester vierge - et, en cas d'homicide dans la famille, venger le meurtre selon les règles du kanoun. Les interdits qui leur sont imposés sont les mêmes que ceux imposés aux hommes et résumés par l'une d'entre elles : « je ne peux pas faire le ménage, je ne peux pas cuisiner ni m'occuper du linge. » Appelées « oncle », par les membres plus jeunes de la famille, elles ne sont pas, en revanche, forcées ou tenues de changer de nom.
b. Le point de vue psychanalytique classique
L'opinion traditionnelle psychanalytique sur le travestissement met en exergue le rôle du tabou dans ce comportement. Seuls les objets interdits à un sexe seraient appropriés au travestissement, et ainsi, il ne s'agit pas de l'association générale d'un objet à un sexe ou l'autre mais l'interdiction pour l'autre sexe de l'utiliser qui apporte une satisfaction à travers le travestissement, dans un fétichisme quant à cela. Selon cette théorie, comme certains de ces objets sont devenus acceptables pour les deux sexes (comme une cravate masculine sur une femme, qui est devenue acceptable dans les années 1970), ils ne sont plus appréciés par les travestis.
c. La difficulté pour donner des motifs au travestissement
Quand on se réfère à des données historiques (minutes de procès), dans lesquelles le travestissement n'est pas lié clairement à un évènement spécifique (comme une évasion ou un déguisement), il est en général impossible de savoir clairement quels étaient les motifs pour la pratique du travestissement. Cette information était rarement enregistrée ou préservée. Les documents qui en traitent sont en général soit des minutes de procès (dans lesquelles la personne pratiquant le travestissement tendrait à faire des déclarations pour essayer de minimiser sa punition) ou des témoignages de tierces personnes qui ne comprenaient pas

nécessairement correctement les motivations de l'acte. De plus, les personnes pratiquant le travestissement au cours de l'histoire n'étaient pas nécessairement en mesure de s'identifier comme homosexuelles, transgenre, transsexuelles ou travesties tout simplement parce que ces classifications n'avaient pas de nom ou n'étaient pas reconnues à leur époque.
Il peut être tout aussi difficile d'être certain des motivations des personnes pratiquant le travestissement de nos jours. La seule preuve concrète de motivation est le témoignage de la personne elle-même. Et encore, il n'est pas toujours sûr en lui-même, car il existe des exemples de personnes donnant une cause à leur pratique du travestissement, et se rendant compte plus tard qu'elles agissaient ainsi pour une autre raison. Un exemple typique est celui d'une personne transsexuelle qui attribue d'abord sa pratique du travestissement à du fétichisme quant au travestisme (pour les MtF) ou au fait que les vêtements masculins soient plus pratiques (pour les FtM).
Une autre raison pouvant expliquer la pratique du travestissement est le Syndrome d'Inversion Sexuelle, de Freud. Une personne atteinte de ce syndrome est convaincue qu'elle appartient à l'autre sexe, physiquement.
9. Quelques exemples connus de travestissement
a. Dans la mythologie grecque
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En châtiment du meurtre d'Iphitus, Héraclès/Hercule est livré en esclavage à Omphale. Plusieurs versions de cette histoire racontent qu'elle ne lui attribuait pas seulement des tâches féminines, mais qu'elle l'obligeait à s'habiller en femme pendant qu'il était son esclave.
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Achille a revêtu des habits féminins à la cour du roi Lycomède.
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Athéna vient souvent à l'aide de ses protégés sous l'apparence d'un homme dans L'Odyssée (elle apparaît par exemple sous les traits de Mentor à Télémaque).
b. Dans les légendes et la mythologie nordique
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Thor déguisé en Freyja dans le but de ramener Mjöllnir à Thrymskvida.
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Odin déguisé en guérisseuse dans ses efforts pour séduire Rindr.
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Loki se changea en jument et devint sous cette forme la mère de Sleipnir. Dans Lokasenna, Odin et lui se moquent l'un de l'autre pour avoir pris une forme féminine, porté des enfants et les avoir allaités, les détails suivants de ces mythes n'ont pas été transmis.
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Hagbard dans la légende scandinave de Hagbard et Signy (les Roméo et Juliette des Vikings). Après avoir massacré les frères et les suivantes de Signy, Hagbard n'était plus le bienvenu à la cour de Sigar, le père de Signy. Hagbard s'est alors déguisé en l'une des écuyères de son frère Haki afin d'accéder à la chambre de sa bien-aimée. Quand les servantes ont lavé ses jambes, elles lui ont demandé pourquoi elles étaient si velues et pourquoi ses mains étaient si calleuses. Il dut inventer un discours ingénieux pour expliquer son étrange apparence. Signy, cependant, qui avait compris qu'il s'agissait de Hagbard venu la retrouver, confirma à ses servantes la véracité de ce discours. Hagbard fut cependant démasqué par les servantes et arrêté par les guerriers de Sigar. Il fut pendu et Signy se suicida sous les yeux de son amant arrivé au gibet.
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Frotho I s'est déguisé en écuyère lors d'une de ses campagnes orientales.
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Hervor de la Hervarar saga. Quand Hervor apprit que son père avait été l'infâme berserker suédois Arngrim, elle s'habilla en homme, se fit appeler Hjörvard et vécut longtemps en tant que Viking.
c. Dans la mythologie indienne : Le Mahâbhârata
Dans la période Agnyatbaas (« exil ») d'un an imposée aux Pândavas, Arjuna se travestit en Brihannala et devient un professeur de danse.
d. Exemples historiques célèbres de personnes travesties
L'histoire a parfois retenu le nom de certains malgré, ou parfois à cause de, l'ambiguïté de leur apparence, tel l'abbé de Choisy ou le chevalier d'Éon, célèbre agent du Secret du Roi sous Louis XV ayant effectué la plupart de ses missions diplomatiques ou d'espionnage sous une apparence féminine, dont l'alliance avec la Russie de la tsarine Élisabeth Petrovna, en se présentant selon ses dires à la cour de cette dernière en tant que Lya de Beaumont, lectrice de l'impératrice puis quelques années plus tard en tant que capitaine du corps des dragons de sa majesté.
Le berdache est considéré par les Amérindiens du nord comme un individu appartenant aux deux sexes et il est aussi appelé « deux-esprits ». Plus au sud, un muxhe est, dans la culture des zapotèques de l'État d'Oaxaca, un homme qui s'habille et se conduit comme une femme.
Parmi les exemples historiques célèbres, on compte :
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Quand les Khans mongols gouvernaient la Chine durant la dynastie Wei du Nord, Hua Mulan, une chinoise n'ayant pas de frères pour répondre aux obligations de conscription, se fit passer pour un homme afin d'épargner à son père, malade et âgé, d'aller à la guerre commencée par les Khans. Sa légende est relatée dans le fameux Mulan Ci, ou Ballade de Mulan.
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Plusieurs histoires des Pères du désert parlent de moines qui étaient en fait des femmes déguisées, ce qui n'était découvert que lors de la toilette funéraire. L'une de ces femmes, Sainte Marine de Bythinie la Déguisée, entra dans un monastère avec son père et y vécu sous le nom de Marin. Quand elle fut accusée à tort d'avoir mis enceinte une femme, elle supporta l'accusation au lieu de révéler son identité réelle pour laver son nom, une action louée dans les hagiographies médiévales comme un exemple d'humilité et de patience.
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La légende de la Papesse Jeanne allègue qu'elle était une papesse féminine qui s'habillait en homme et régna de 855 à 858. Les historiens modernes la regardent comme une figure mythique qui daterait d'une satire anti-papale du xiiie siècle.
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Jeanne d'Arc était une paysanne française qui rejoignit les armées françaises contre les forces anglaises combattant en France vers la fin de la Guerre de Cent Ans. C'est une héroïne nationale en France et une sainte catholique. Après avoir été capturée par les Anglais, elle fut brûlée vive sur un bûcher suite à un jugement par une cour religieuse. Le fait de porter des vêtements masculins a été cité comme l'une des principales raison pour son exécution. Un certain nombre de témoins, toutefois, attestaient qu'elle disait porter des vêtements masculins car elle craignait que les gardes la violent la nuit venue.
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Anne Bonny et Mary Read étaient deux pirates de la fin du xviie siècle. Bonny en particulier acquit une notoriété certaine, mais les deux furent capturées. Contrairement au reste de l'équipage, masculin, elles ne furent pas immédiatement exécutées parce que Read était enceinte et que Bonny affirmait l'être de même.
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Bonnie Prince Charlie se fit passer pour la servante de Flora Macdonald, Betty Burke, afin d'échapper à la Bataille de Culloden en fuyant vers l'île de Skye en 1746.
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Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée Éon de Beaumont (1728-1810), plus connu sous le nom du Chevalier d'Éon, était un soldat et diplomate français qui vécut la première partie de sa vie en tant qu'homme et la seconde en tant que femme. En 1771, il affirma que, physiquement, il était une femme et non pas un homme, ayant simplement été élevé comme une femme. À partir de cette période, il/elle vécut en tant que femme. À sa mort, on découvrit que cette personne était anatomiquement un homme.
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George Sand est le pseudonyme d'Amandine-Aurore-Lucile Dupin, une romancière du début du xixe siècle, qui portait exclusivement des vêtements masculins. Dans son autobiographie, elle explique en long et en large les divers aspects du travestissement qu'elle pratiquait.
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Dorothy Lawrence était une reporter de guerre anglaise qui se déguisa en homme afin de pouvoir être enrôlée comme soldat durant la Première Guerre mondiale.
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Paul Grappe, alias Suzanne Landgard, déserteur de la Grande Guerre devenu travesti pour échapper à la police, se prostituant avant d'être amnistié en 1925 mais, violent et alccolique, il est tué par sa femme Louise Landy.
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Rrose Sélavy, l'alter-ego féminin de Marcel Duchamp, reste l'une des parties les plus énigmatiques de l'œuvre de cet artiste. Elle émergea d'abord dans des portraits effectués par Man Ray à New York dans les années 1920, quand Duchamp et Man Ray collaboraient sur de la photographie conceptuelle. Rrose Sélavy continua à vivre comme l'une des personnes à laquelle Duchamp attribua certaines de ses œuvres, des Ready-mades, des jeux de mots, et des écrits tout au long de sa carrière. En créant pour lui-même cette figure féminine, dont les attributs étaient la beauté et l'érotisme, il rendit délibérément plus complexe la compréhension de ses idées et de ses motivations. Des artistes plus contemporains comme J. S. G. Boggs, Yasumasa Morimuraou Grayson Perry ont exploré eux-aussi le travestissement.
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Billy Tipton était un pianiste de jazz et saxophoniste réputé aux États-Unis pendant la Grande Dépression. Il est né en tant que Dorothy Lucille Tipton en 1914, mais commença à vivre en tant qu'homme dans les années 1930. Il se maria cinq fois à des femmes, et adopta trois garçons. Il eut une longue carrière en tant que musicien, puis dans ses vieux jours comme artiste de divertissement. Hormis la famille dans laquelle il était né, jusqu'à sa mort en 1989, personne n'était au courant du fait qu'il était biologiquement de sexe féminin.
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Willmer "Little Ax" Broadnax était un chanteur principal dans divers quartets de gospel, plus particulièrement leSpirit of Memphis Quartet. Quand il mourut en 1994, on découvrit qu'il avait un corps féminin.
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Parce que l'enrôlement des femmes y était interdit, beaucoup de femmes combattirent pour l'Union et pour la Confédération durant la Guerre Civile Américaine habillées en hommes.
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On dit d'Edward Hyde, Troisième Earl de Clarendon, gouverneur colonial de New York et du New Jersey au début des années 1700, qu'il aimait se promener dans les rues habillé
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avec les vêtements de sa femme, mais cela est mis en doute
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Eddie Izzard, un comédien britannique, affirme avoir pratiqué le travestissement toute sa vie. En scène, et dans sa vie quotidienne, il s’habille parfois de façon masculine, parfois, de façon féminine, mais typiquement sans essayer de "passer" pour une femme. Il affirme que les hommes devraient avoir les mêmes clothing rights (droits de vêtement) que les femmes.
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Divine (1945-1988), comédien et chanteur travesti américain, surtout connu pour ses rôles dans les premiers films de John Waters, a surtout interprété des rôles de femme au cinéma.
Bisous d'Aline